Dans son dernier livre, Le ministère des contes publics, l’écrivaine Sandra Lucbert décrypte la Novlangue qui tente de justifier la destruction des services publics sous prétexte de bonne santé budgétaire. Entretien.
Basta! : Votre livre Le ministère des contes publics, consacré à la dette publique, s’ouvre sur une scène de réunion locale autour de la fermeture d’une maternité, à Die. Quel lien faites-vous entre les deux ?
Sandra Lucbert : L’automatisation d’un discours qui rend les dépenses publiques (…)