EN REPLAY sur ARTE ; BEN HUR un appel à la résistance ?
UN PEPLUM, CERTES ……MAIS TOUT EST LÀ !
D’accord il y a des longueurs, quelques passages qui « datent », mais tout est là !
Un pays occupé par une puissance implacable au service des puissants et au détriment du peuple réduit en esclavage, un système injuste et cruel dont les gouvernants ne se maintiennent au pouvoir que par la force de leur armée par une répression cruelle et brutale et où la population doit se soumettre ou périr, dans les geôles ou les galères. Bref un système où règne la loi de la jungle, le néo libéralisme ! …euh veuillez m’excuser, je m’emballe et je mélange tout : le passé et le présent. Cependant n’avons nous pas le sentiment que nous sommes occupés par une caste étrangère qui nous écrase ? Pour l’époque c’était le colonialisme militaire et la domination de l’empire romain sur les populations barbares. (Barbares selon l’occupant). Or, qui était le plus barbare ? L’occupant ou l’occupé ? Qui est le plus barbare actuellement le pouvoir ou le peuple ?
Actuellement, notre civilisation est beaucoup plus « civilisée » il n’y a plus (pas) de galères et on ne crucifie plus les gêneurs. le peuple s’expose juste à des risques liés aux pratiques des « brav-M », des B.A.C (brigade anti criminalité) et des « Compagnies Républicaines de Sécurité »(CRS)/(en 1968, j’étais au collège au pré saint-Gervais (93)et je me souviens que notre professeur nous expliquait ces trois lettres C.R.S,:Compagnie Républicaine de… et à ce moment un élève termina sa phrase par ce mot à la place du mot sécurité : « SADIQUE ! » je me souviens très fort aujourd’hui de l’exclamation de rire et de joie de toute la classe, car nous étions au courant déjà de la manière dont la sécurité était administrée et nous n’étions pas dupes, ce fut donc une clameur« libératrice ! ».
En bref même dans notre pays dit « de la liberté » on s’expose aux risques de perdre ses yeux (ou juste un oeil), d’avoir ses mâchoires écrasées, d’avoir une main et/ou un un pied arraché-e-s, en manifestant (surtout pacifiquement, car les vrais « casseurs » sont rarement attaqués, voir ils sont « encouragés » à continuer pour autoriser les gouvernants à réprimer en expliquant que la police aussi a des blessés et qu’elle ne fait qu’assurer la sécurité. La sécurité de qui et comment ?)
Donc réclamer les droits pourtant imprescriptibles de notre constitution* expose les citoyen-ne-s à être « normalement » mutilé-e-s. Et ceux qui nous infligent tout cela sont droits dans leurs bottes. Car pour eux, ces mutilations ne sont que le prix à payer par les manifestants qui « désobéissent » aux ordres du gouvernement. Dans « un état de droit », « les violences policières n’existent pas !».
Et comme tout cela se passe dans le cadre juridique que nos gouvernants réécrivent selon leurs besoins, tout ce qui arrive aux manifestants est légal et toute défense des manifestants est illégale !
En bref en demandant le respect de nos droits constitutionnels nous risquons d’être mutilés.
Évidemment dans ce film et l’histoire racontée, la révolution française n’avait pas encore eu lieu, et les « droits de l’homme et du citoyen » n’avaient pas encore été déclarés. Mais maintenant qu’ils ont été déclarés depuis 234 ans ne devrait-on pas s’y référer plus assidûment ?
HUMOUR ? : Nous avons même à la fin du film une allégorie de la suite des réformes (car pour la Macronie et tous ses complices il y aura toujours des réformes sociales jusqu’à ce que nous soyons un peuple réduit à la misère) : « la vallée des lépreux » (et des lépreuses) dans laquelle sont abandonné-e-s celles et ceux qui sont devenu-e-s intouchables, et que l’on nourrit par un palan. Préfiguration des indigents que nous serons avec des retraites minables et indignes dans des EHPAD sans moyens ou dans la rue ??? combien de retraités ont les moyens de vivre dignement ?
Quand je vous disais qu’il y avait tout dans ce film, en mettant de côté les « niaiseries religieuses » et les « miracles » chrétiens… Et cerise sur le gâteau une FIN « MORALE » avec la mort du cruel représentant des forces de l’ordre qui meurt en effet boomerang de ses saloperies ! On trouve même une forme de spiritualité, pas automatiquement religieuse, avec le héros qui ne collabore pas avec l’envahisseur et dans les valeurs humaines de quelques personnages.Un peu comme Victor Hugo dans les misérables avec Jean Valjean et l’évêque de Digne… …Mais ceci est une autre histoire. Daniel Coutant
- Daniel Coutant
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