Le Nord-Est syrien est essentiellement tributaire de l’Euphrate pour son approvisionnement en eau. Malgré un accord international, la Turquie qui le contrôle en amont en limite le débit, avec des conséquences dramatiques pour la population.
« Voilà comment la guerre continue. » Au bout d’un pont détruit, Ahmed Alheriri, le jeune comaire de Raqqa, désigne l’Euphrate. Le fleuve biblique a fondu des trois quarts, laissant apparaître sur ses berges sèches des touffes d’herbe et des croûtes de poussière (…)