CAPTATION SOURNOISE DU PRINCIPE POLITIQUE PAR LES PUISSANCES ÉCONOMIQUES grâce à l’organisation de la société en partis politiques : Partis, qui sont en réalité des partis apolitiques parce qu’ils ne prennent aucune décision, ils ne font que relayer les volontés des puissances financières qui les financent et qui les soutiennent en arrière-plan »
je suis d’accord avec la seconde partie de cette affirmation : les puissances de l’argent ont toujours eu le pouvoir. Mais je suis en opposition sur l’introduction pour la raison toute simple que LA RÉALITÉ HISTORIQUE sociale et économique nous montre que les « gouvernants », alliés aux puissances de l’argent (et de l’église : le « sabre et le goupillon ») ont toujours écrasé les peuples dans tous les pays. Et ces peuples se sont régulièrement révoltés contre les excès et les tyrannies qu’elles subissaient, sans avoir de partis pour les protéger, car en ces époques personne ne se souciait du peuple. Seul comptaient les idées des dominants (riches, bourgeois, nobles et aristocrates)
Les révoltés étaient régulièrement emprisonnés, torturés, massacrés ou exilés…
Ce qui a légèrement changé, dans les décennies qui ont suivi la révolution française et l’année 1848 en Europe, c’est que le peuple s’est organisé pour essayer d’obtenir des lois plus dignes contre les gouvernements conservateurs : Les peuples ont créé des syndicats pour défendre leurs intérêts dans le cadre professionnel, et se sont battus pour des droits nouveaux (des journées de 8H de travail, des salaires moins misérables, des conditions de travail plus respectueuses de la santé et de la dignité). Ce qui a donné des manifestations qui ont été réprimées par la police. Dans le même temps, le système jugeait les « gêneurs » en fabriquant des accusations, non fondées, de meurtres. (sur des policiers). Certains ont été pendus (USA 1886 https://rebellyon.info/Les-Martyrs-de-Chicago-aux-origines-du-6235 ), ou en hôpital psychiatrique Jules Durand (1910 France https://www.justice.gouv.fr/actualites/actualite/condamnation-jules-durand-proces-lutte-classes ).
Après la création des syndicats pour défendre leurs droits au travail, les peuples se sont organisés en « partis » pour essayer de prendre le pouvoir et faire des « lois sociales ».
Donc dire que « les trois quarts des partis et des syndicats sont au service du pouvoir des riches » est vrai !
Mais mettre dans le même sac ces partis (et syndicats) « d’accompagnement du pouvoir » et ceux qui se battent historiquement dans l’intérêt du peuple est profondément malhonnête ou complètement déconnecté des réalités historiques !!!
De plus ces idées nauséabondes discréditent les militants qui se battent pour le peuple.
Car , en effet, dire « tous pourris » permet de ne plus se poser les bonnes questions et de discréditer également les rares qui se battent pour l’intérêt général.
Tout ceci sert « objectivement » le pouvoir car même si le peuple ne va plus voter pour les siens, les « dominants » eux, savent reconnaître ceux qui protègent leurs privilèges et eux ils iront toujours voter.
Ainsi même si 90% des français ne votent plus, les 10% qui restent savent pour qui voter et continueront à le faire.
RAPPEL : en 2005 Warren Buffet, milliardaire américain disait : « la lutte des classes existe, et nous (les riches) sommes en train de la gagner » !!!
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p align=”CENTER”>C’EST MALHEUREUSEMENT VÉRIFIABLE !
EN CONCLUSION : ces propos discréditant « tous les politiques » et dissuadent les gens de voter et de comprendre les événements. Ce qui permettrait, peut-être, de choisir ceux qui se battent dans l’intérêt général et pas pour leur caste en servant les intérêts des « dominants », qui eux vont tranquillement continuer à… DOMINER !…
ci-dessous :Extrait de Frédéric Lordon :De la république policière à la république fasciste ?:
https://reseauinternational.net/de-la-republique-policiere-a-la-republique-fasciste/
…L’idéalisme éditorialiste qui, se plaisant à répéter « république-démocratie », tient les mots pour des forces réelles et agissantes, ajoute généralement l’inculture historique à l’ineptie intellectuelle. Il ne sait pas que, si elle a été brève, il y a eu une République de Salò et que c’était une république fasciste. Il n’a pas lu Brecht et ne sait pas que «le fascisme n’est pas le contraire de la démocratie mais son évolution en temps de crise». Tout ce que nous voyons aujourd’hui confirme pourtant la justesse de cette idée.
Daniel Coutant
- Daniel Coutant (l'INFO CITOYENNE)