Autopsie des dominants
Durement touchés dans nos libertés de circuler, de communiquer et bientôt de penser, nous sommes à présent scindés en deux camps dans les mêmes conditions que l’apartheid.
La rubrique « Good Night & Good Luck » (référence à la lutte contre le maccarthisme aux Etats-Unis dans les années 50) a débuté le 25 décembre avec un souci de débusquer la vérité dans le chaos médiatique déclenché par les États aux prises avec la Covid 19.
Jusqu’ici les articles de cette rubrique alertaient sur les « marqueurs » qui caractérisent ce nouveau virage social mondialisé où semblent se jouer des enjeux obscurs. Ainsi furent abordés des sujets tabous comme la vaccination, l’Ingénierie social, la fabrique du consentement, le complotisme, le « Great Reset » et surtout l’accélération et le durcissement des mesures de contrôle et de répression des populations. Voir « La quadrature du net » La Technopolice, moteur de la « sécurité globale ».
La dernière parution d’avril 2021 se penchait sur Le poids des civilisations en tant que moteur d’inégalité et de domination, non des plus faibles par les plus forts mais des humains ordinaires par les « dominants ».
Rappel
Les points communs à toutes les grandes civilisations :
– Le patriarcat : l’homme se place au dessus de la femme et de l’enfant
– Le spécisme : l’homme se place au dessus de toutes les espèces de la création et finit par vouloir contrôler la nature dans sa totalité (l’homme se prend pour Dieu).
– La hiérarchie : elle est définie par un fonctionnement pyramidal à la tête duquel se trouvent les « dominants ».
Qui sont nos chefs ?
Le désir de dominer les autres n’est qu’un trait de caractère comme la colère, la timidité ou la méchanceté.
Les dominants se caractérisent par leur désir de pouvoir et d’appropriation (biens, terres, argent…). Comme pour nous tous, leur personnalité est forgée par le milieu familial, l’éducation et le vécu.
Les valeurs d’un dominant sont souvent l’héritage d’un milieu familial aisé et élitiste, ainsi, sa nature est celle d’un chef, il est efficace, persuasif et sans scrupule. Il n’est pas particulièrement nuisible et trouve généralement sa place dans une société libertaire où chacun est autonome, responsable de lui-même et des autres.
Par contre, les civilisations patriarcales offrent un terrain de gouvernance hiérarchique qui exacerbe la domination. De par la nature plutôt paisibles des humains ordinaires, le dominant ne rencontre que peu de résistance au sein de la société à laquelle il insuffle ses valeurs (arrivisme, réussite, compétition, carriérisme…). Ses principaux adversaires sont des alter égos avec lesquels il s’allie ou qu’il écrase selon sa position dans la hiérarchie.
Justifications
Avec l’avènement des lumières, du rationalisme, des progrès scientifiques, du développement industriel et de ses méfaits, nait dans le monde de l’entreprise le besoin de justification des pulsions naturellement égoïstes. Thomas Hobbes, par exemple, considérait le monde vivant comme «la lutte de tous contre tous». Au XIXè siècle, le néolibéralisme cherche des fondements idéologiques à la compétition généralisée en s’emparant et en déformant à son profit la théorie de la sélection naturelle des espèces formulée par Darwin.
La mutation vers une société dont la richesse et le profit sont devenus les seules valeurs permettent désormais aux plus riches de diriger le monde, ce qui revient à confier une colonie de vacance à des pédophiles.
Les dominants sont-ils heureux ?
Décideurs politiques, chefs d’entreprise, chefs des armées, chefs d’orchestre, réalisateurs… vivant dans une société dont les bases reposent sur l’insatisfaction, (consommation, recherche de plaisirs, frustration), les dominants sont vraisemblablement plus malheureux que les autres. La disparition des limites et le sentiment de toute puissance ont un prix, la relations aux autres n’est plus dictée que par la crainte et l’intéressement. L’absence de relations authentiques, honnêtes et sincères ainsi que la privation d’amitié, d’amour et de compassion mènent progressivement le dominant à l’isolement.
Marc-André Cotton se penche sur l’origine de la cupidité comme le signe de frustrations profondes vécues dans la petite enfance :
L’accumulation de richesses montre combien nous avons manqué de l’essentiel
Les dominants sont-ils coupables ?
A l’instar des dominés, ils ne sont que les victimes d’un même formatage qui dès l’enfance coupe nos ailes et nous empêche de prendre notre envol vers la liberté, la créativité et le bonheur.
Notre monde à l’agonie est aux prises avec un système économique mondialisé qui a le profit comme ultime objectif. S’il y a des coupables, nous le sommes tous à un certain degré.
Prochain chapitre avant d’entrer dans le vif du sujet :
« D’où vient notre impuissance ? »
Spécial Covid
Que dit le Conseil d’État à propos du Pass-sanitaire ?
On va vivre un enfer jusqu’au 15 novembre ! Pour info, en Russie, lors du pass sanitaire, les citoyens ont boycotté bars, restos, lieux de culture ou de distractions etc. Résultat, abandon du pass au bout de 4 mois. Ecoutez bien cet avocat qui explique pourquoi votre patron ne peut vous licencier en l’absence de PS et aussi comment saboter le passe sanitaire. quelques pistes offertes par le Conseil Constitutionnel. La vidéo (12 :39)
Christian Vélot : “Il est urgent de ne pas vacciner les enfants”
Le collectif VRAI, des gens comme vous et moi, s’interroge sur la campagne coercitive que nous imposent les Etats et donne la parole à un scientifique français bien connu pour son indépendance et sa capacité de vulgarisation dans le domaine des biotechnologies (OGM) qui concerne la plupart des vaccins contre la Covid. Vidéo (1h02)
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- Allomartin
- 11/08/21
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